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Il faut souffrir pour être belle

PODCAST ÉPISODE 14

As-tu déjà entendu cette réflexion ? Peut-être dans une pub, ou de la part de tes parents ? Nous avons grandi avec l’idée que la beauté devait être recherchée et acquise durement, notamment en passant par la souffrance. En 2022, je ne veux plus répondre à cette injonction. Et je veux t’aider à en faire de même grâce à ces humbles conseils. Dans cet article, je te donne 3 étapes pour arrêter de te plier en quatre pour répondre aux attentes de la société :

Conscientiser que tu as intégré cette norme

C’est l’étape la plus cruciale dans ce processus ! Tout commence par une prise de conscience. Tu dois réaliser à quel point tu as intégré cette croyance comme vraie. Parfois, notre égo peut nous faire penser « mais non, je suis déjà au-delà de ça, moi » alors que ce n’est pas le cas.

Personnellement, je croyais que je ne répondais plus à cette injonction, jusqu’à ce que je me retrouve sur une table d’épilation pendant 45min à avoir des gouttes de sueur tant mes pores aux jambes souffraient. A ce moment-là, je me suis dit « c’est toi qui provoque ça, tu t’infliges de la douleur pour retirer des poils naturellement installés sur tes mollets » et j’ai compris que le fameux il faut souffrir pour être belle faisait encore partie de ma vie.

Pour te rendre compte du degré de croyance que tu associes à cette phrase, observe-toi dans ton quotidien. T’arrive-t-il de :

  • Prendre rdv chez le coiffeur un mois sur l’autre pour couvrir tes racines blanches ?
  • Te faire épiler régulièrement certaines parties du corps ?
  • Porter du maquillage qui étouffe ta peau ?
  • Cisailler ton buste avec des soutiens-gorges rigides ?
  • Vêtir des pantalons qui coupent ton ventre ?  

Si tu as répondu oui à plusieurs de ces questions, alors « il faut souffrir pour être belle » est encore ancré chez toi. Aucune culpabilité à avoir, c’est ainsi que nous avons été élevées !

Observe-toi au quotidien et réfléchis à ce que tu ressens lorsque tu agis de la sorte. Pose des questions, telles que « pourquoi ai-je besoin de faire ça » ou « comment me sentirais-je je ne le faisais pas ? »

Comprendre l’origine de tes croyances

Une fois que tu as pris conscience de cette croyance limitante, je t’invite à remontrer à ses origines. Qu’est-ce que qui t’a poussé à assimiler cette expression comme véridique ? Qu’as-tu vu, vécu, entendu qui t’aurait entraîné sur cette voie ?

Le cerveau n’est pas objectif, il ne croit qu’une chose : ce qu’on lui répète. Alors par exemple, si tu as :

  • entendu un parent dire souvent « regarde comme elle fait négligée avec ses cheveux poivre et sel »
  • vu une soeur, une cousine se raser à la moindre sortie piscine
  • vécu un moment d’humiliation avec un camarade de classe qui t’a lancé un « bah mais t’es sale avec tous tes boutons ! »

alors tu as forcément assimilé que les cheveux blancs, les poils et les boutons devaient être cachés, améliorés, embellis.

Cherche dans tes souvenirs et demande à tes proches leurs propres croyances à ce sujet, si tu es suffisamment à l’aise pour en discuter avec eux. Tu te rendras vite compte que les standards se lèguent de génération en génération… jusqu’à ce que quelqu’un comme toi vienne briser la chaîne !

il faut souffrir pour être belle

Déconstruire en douceur les injonctions

Une fois l’étape 1 et 2 passées, « il faut souffrir pour être belle » va pouvoir être déconstruit. Je te conseille pour ça de doser entre la douceur et la prise de risque ! Ce que je veux dire par là, c’est que tu vas pouvoir agir à l’encontre de cette norme mais sans te brusquer pour autant.

Par exemple, profite de l’hiver pour t’épiler un peu moins souvent les jambes, ou ne te maquille pas un jour par semaine pour aller au travail. Commence ce processus sans te mettre de pression. Premièrement parce que tu ne pourras pas accepter ton image dans le miroir en un clin d’oeil, et deuxièmement parce que tu risques de recevoir beaucoup de remarques de la part de tes proches. Attends-toi à des « mais dis donc tu te laisses aller ! » ou des « oh tu fais fatiguée sans mascara… » Arme-toi contre ces petites critiques en les anticipant. Tu pourras par exemple leur répondre « je n’ai plus envie d’être esclave de ma pilosité » ou bien ne rien dire et laisser leur phrase en suspend. En espérant qu’ils réalisent que ce ne sont pas des choses qui se disent ! Ne te décourage pas pour autant. Mais n’oublie pas : le premier pas pour apprendre à s’accepter, c’est la rébellion !

Ne te focalise pas sur les autres mais sur toi. Tu seras surement la première à émettre des jugements sur ton apparence. Tu te trouveras peut-être négligée, pas sexy, peu agréable à regarder. Mais là aussi, c’est avec la répétition et l’habitude de te voir sous un nouveau jour de plus en plus régulièrement que tu conscientiseras que la seule norme qu’il existe, c’est TOI.

Petite précision : on ne peut pas éliminer toutes ses croyances. L’humain a besoin de croire en des vérités personnelles. Pour déconstruire la croyance de « il faut souffrir pour être belle » , débute le travail en la remplaçant par une croyance qui te colle plus à la peau, comme « la beauté étant naturelle, je n’ai besoin d’aucune modification pour être belle » Ton cerveau va adorer croire à quelque chose de nouveau !

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Je sais que ce chemin n’est pas facile à emprunter. Les conditionnements, les regards des autres, son propre regard, les habitudes, la peur… La voie de l’amour de soi n’est pas aisée car personne ne nous a appris à y marcher. A toi de faire le premier pas !

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