Ton actualité ici

Pourquoi est-ce que tu culpabilises d’en vouloir plus ?

T’arrive-t-il de culpabiliser d’en vouloir plus ? De te dire « je ne suis pas la plus malheureuse, je peux bien me contenter de peu » ou « arrête de jouer les princesses et de rêver en grand » ? C’est tout à fait normal. Nous avons été conditionnées, au fil de notre éducation et des influences extérieures, à culpabiliser d’en vouloir plus. Notre égo nous fait croire que nous devons jouer petit pour éviter d’être prétentieuse, vantarde, égoïste, orgueilleuse. Toutes ces images des enfants mourant de faim ou de familles vivant dans la rue activent en nous la fausse croyance de « plus j’en demande, moins ils en auront ». Pourtant, l’abondance se multiplie au lieu de se diviser.

Il est légitime d’en vouloir plus, de ne pas se contenter du strict minimum toute sa vie. Si tu te sens coupable d’espérer mieux, je te présente l’origine de cette culpabilité et comment la dépasser :

Tu es conditionnée par ton éducation et la société

La société de consommation est très paradoxale. Nous sommes tantôt poussées à acheter toujours plus, tantôt culpabilisées d’attendre autant de la vie.

Toutes les phrases comme :

  • On n’est pas les plus malheureux
  • Il en faut peu pour être heureux
  • Il y en a qui meurent de faim
  • Tu te prends pour qui ?

Génèrent en nous des conditionnements qui font que nous ne nous croyons pas méritantes de rêver en grand ou d’en espérer plus de la vie. D’un autre côté, nous sommes incitées à consommer ! Notre égo est totalement tiraillé entre l’envie de posséder toujours plus de chose, et la culpabilité d’en vouloir plus.

Tu es conditionnée par le développement personnel

Une des dérives du développement personnel est de nous obliger à voir toutes les épreuves avec positivité. C’est ce que l’on appelle la positivité toxique. Elle apparaît quand nous allons mal, quand nous sentons que nous sommes dans une situation désagréable et que nous nous disons malgré tout « c’est ok, je dois subir la douleur pour évoluer, me transcender, tirer des leçons, etc. » Je suis d’accord avec l’idée de sortir de sa zone de confort et d’affronter les hauts et les bas de la vie en voyant les apprentissages qui en découlent, mais jusqu’à une certaine limite tout de même.

Dans ce cas, si jamais on espère stopper « l’expérience » pour arrêter de la vivre, on culpabilise d’en vouloir plus, de demander à améliorer son confort de vie. On pense que l’on ne fait qu’éviter une potentielle leçon importante qui nous aurait beaucoup apporté.

Tu es conditionnée par le développement spirituel

Quand on développe son lien à la spiritualité, on peut considérer son âme comme le centre de tout. Mais ce n’est pas parce que je partage l’idée que nous sommes habitées par une âme qui ne demande qu’à être prise en compte pour être plus épanouie que le corps doit être délaissé.

Nous sommes des êtres spirituels vivant une expériences humaine. Or, le développement spirituel peut avoir tendance à rabaisser notre envie d’obtenir plus de la vie en nous rappelant que notre âme n’a pas besoin de ça pour s’élever.

Par exemple :

  • Tu n’as pas besoin d’un nouveau matelas, ton âme n’a besoin que de repos
  • Tu n’as pas besoin de déménager, ton âme n’a besoin que de méditer
  • Tu n’as pas besoin de manger au restaurant, ton âme n’a besoin que d’eau et de légumes bio

C’est ainsi que grandit la culpabilité d’en vouloir plus, de s’offrir du confort, d’accepter son côté matérialiste.

Ne plus culpabiliser d’en vouloir plus :

Il n’y a pas de recettes miracles pour ne plus culpabiliser d’en vouloir plus. Nous sommes tous et toutes ensevelies sous des couches de conditionnements et de croyances limitantes, sans parler de l’égo qui en rajoute souvent une couche. Il est utopiste de s’en détacher en quelques jours. Toutefois, voici quelques étapes à suivre pour entamer ce travail de lâcher-prise :

  • Accepter que tu culpabilises
  • Comprendre d’où vient cette culpabilité (conditionnement, paroles d’un parent, croyance partagée par la société…)
  • Commencer par t’offrir des moments où tu t’accordes mieux, petit à petit, sans te brusquer dans tes croyances
  • Te rendre compte que ton envie de plus n’impacte pas les autres
  • Apporter ton aide à ceux qui ont moins à ta manière, car plus tu obtiens plus tu peux donner

J’espère que ces quelques étapes t’aideront à moins culpabiliser d’en vouloir plus. Si tu es intéressée par ce sujet, je te partage un bout de mon histoire personnelle qui m’a amenée à cette réflexion dans cet épisode de podcast.

PARTAGER L’ARTICLE

offert

Ressource gratuite

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.